Ça fait longtemps que je pense à écrire ce billet. La confession du jeudi est l'occasion idéale, car c'est un côté de moi que j'apprécie pas beaucoup. Bref, je me lance. Le bonheur des autres me fait mal. Les petites familles parfaites me virent à l'envers. Depuis que je connais le diagnostic de ma fille, ça vient tellement me chercher. Dès que j'entre dans Facebook par exemple, je suis bombardée de photos de gens pour qui tout semble bien aller, suant le bonheur et la normalité. J'ai d'ailleurs commencé à bloquer certains amis, car j'avais un sentiment d'étouffement. Trop, c'est trop.
Est-ce de la jalousie ou de l'envie? Un peu des deux. Sûrement une envie de normalité pour nous. Quand je réfléchis à cette situation, j'imagine que moi aussi je projette cette image sur les médias sociaux. Je n'ai pas fait un gros coming out en affirmant que ma fille est différente, qu'elle le sera toujours et que je le prends mal. Non. Et je ne le ferai surtout pas. Je mets de belles photos bien lisses, bien choisies, où nous aussi suons le bonheur à plein nez.
Il faut que je trouve un moyen de faire la paix avec tout cela. Mais j'ai tout de même une personnalité un brin envieuse qui aime sortir faire son tour lorsque je ne suis pas satisfaite. Au moins, je le sais. Je suis également capable d'apprécier ce que j'ai. Je fais avec.
J'apprécie de venir vous lire.
RépondreSupprimerJe crois que Facebook est l'une des choses la plus fausse qui existe.
Les photos heureuse qui sont mis en ligne ne représente pas la vérité des gens. Ils mettent seulement les belles choses mais comme tout le monde ,ils vivent des épreuves ,
Comme on vit dans une société de paraître ,il ne faut que parler et exposer ce qui est beau et bien l'fun . Bon courage à toi et continue surtout à lire , ça fait vraiment du bien
Merci de ton commentaire! :)
SupprimerC'est tellement vrai : nous sommes rendus des metteurs en scène de notre propre vie.
Oui, la lecture, c'est ma passion et ça me fait du bien.
C'est possible de fermer son compte facebook et d'avoir la paix. On n'en meurt pas. Je n'en ai pas de compte facebook et je respire. Je suis moins informée sur les moindres faits et gestes de mes enfants, sur leurs fêtes, sorties et beuveries? Tant mieux, tant mieux! Il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas savoir.
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